La phobie scolaire peut être définie comme le fait de ne plus se rendre à l’école à cause de peurs diverses liées à cette situation. Si vous voulez en savoir plus sur la phobie scolaire qui touche près de 1 à 5% des 12-19 ans, cet article est là pour vous éclairer !
👀 Comment détecter son apparition ?
Avant toute chose, rappelons que la phobie scolaire est très différente d’un simple manque de motivation. Ce n’est donc pas une question de volonté mais d’impossibilité. Comme pour toutes les phobies, il ne suffit pas de vouloir améliorer la situation pour que tout change.
La phobie scolaire peut se traduire par des symptômes physiques visibles et réels qu’il ne faut pas prendre à la légère. Le départ de la maison le matin marque le début des angoisses. L’enfant peut le verbaliser mais aussi ne rien dire. C’est alors son corps qui va s’exprimer : tremblements, pleurs, maux de tête, nausées… Il peut aussi s’agir de manifestations comportementales comme une grande colère, de l’agitation avec des cris. L’enfant n’est pas du tout à même de discuter.
Certains enfants arrivent à se rendre à l’école, mais fréquemment, une fois arrivé là bas, ça ne va plus du tout. Il peut aussi arriver que le moindre petit incident devienne ingérable pour cet enfant qui peine déjà à contenir son stress. Il a alors urgemment besoin de rentrer à la maison.
Cela peut commencer par un petit mal de tête un matin ou une journée où votre enfant vous dit qu’aujourd’hui, il n’est vraiment pas bien. Vous lui accorder la possibilité de rester à la maison, les symptômes disparaissent. Mais ils reviennent régulièrement, voire tous les jour. Le risque, c’est de voir l’enfant s’enfermer et s’isoler petit à petit. La phobie scolaire peut devenir une phobie sociale et amener l’enfant à se couper du monde extérieur.
🤷♀️ Qu’est-ce qui peut causer son apparition ?
On ne peut pas définir une cause globale, celle-ci est propre à chacun. Cela peut être lié à un manque de confiance de l’élève, à une peur de l’échec ou encore, et bien trop souvent, à du harcèlement scolaire. L’élève fuit alors l’école, parce qu’il devrait affronter sa peur de manière trop violente. Le problème ne vient pas de l’école en elle-même. Ce sont d’ailleurs souvent des élèves qui aiment étudier ou apprendre. C’est plutôt le contexte de l’école (l’établissement, les autres élèves, les exigences…) qui causent la phobie scolaire.
Les études tendant à montrer que dans les milieux où la scolarité est très importante (pour les parents par exemple), où on attend d’un enfant qu’il réussisse obligatoirement, il y a plus de cas de phonie scolaire. Certains évoquent aussi la possibilité que la phobie scolaire soit une manifestation d’un traumatisme. Il peut s’agir d’une séparation violente, d’une rupture dans l’équilibre de l’enfant.
En règle générale, elle se manifeste à l’entrée au primaire ou au collège.
🤝 Les solutions
Il n’y a pas de remède miracle. Accorder à un enfant de ne plus aller à l’école ne résoudra bien sûr pas le problème. Plus on laisse le problème de développer, plus il est compliqué à solutionner. Pour autant, le forcer à faire face à ses angoisses de manière frontale est très violent. Un enfant qui a développé une phobie ne le supportera pas. Il faut à l’élève un accompagnement adapté et du temps.
Faire face à sa peur et apprendre à la gérer est indispensable. Mais cela doit se faire de manière progressive et aidée. Il faut en général une prise en charge psychologique pendant quelques temps. Des méthodes existent pour aider et accompagner les jeunes élèves atteints de phobie scolaire : sophrologie, exercices de prise de confiance en soi, réinsertion progressive, changement d’établissement, école à la maison etc.
😉 Le petit +
Pour les élèves atteints de phobie scolaire, le problème est souvent lié à la structure et à l’établissement plus qu’aux cours en eux-même. Des outils comme SchoolMouv peuvent être utiles comme alternative aux cours manqués en permettant d’apprendre depuis la maison. Ces dispositifs peuvent aussi permettre d’aider l’élève à gagner en confiance en lui grâce à des supports complets, ludiques et structurés.
On se retrouve très vite pour un nouvel article. N’hésitez pas à partager celui-ci avec votre entourage !